La NASA se dit prête à aider au financement des projets de stations spatiales privées pour amorcer leur développement - DR : DepositPhotos.com, 3DSculptor
Le monde du tourisme spatial subit lui aussi de plein fouet la crise du Covid-19 avec une activité minimale et de nombreux lancements reportés à une date ultérieure.
A ce sujet, il convient de souligner la réactivité et l’adaptabilité des sociétés du Tourisme Spatial dans ces temps de crise puisque SpaceX a mis la "main à la pâte" en produisant des désinfectants pour les mains et des écrans faciaux pour les hôpitaux, tout comme Virgin Orbit qui s’est impliqué dans la lutte contre le coronavirus avec deux universités américaines en mettant au point un modèle de ventilateur qui pourrait être produit en masse pour répondre à la pandémie.
Cependant cela n’empêche pas les projets de continuer et notamment celui de la NASA qui, début décembre, vient de demander à des sociétés privées de se préparer à la fin et à la reprise de l’ISS.
Cette annonce confirme plus que jamais le délestage du Public vers le Privé, mais aussi une volonté affirmée, puisque la NASA se dit prête à aider au financement des projets de stations spatiales privées pour amorcer leur développement.
A ce sujet, il convient de souligner la réactivité et l’adaptabilité des sociétés du Tourisme Spatial dans ces temps de crise puisque SpaceX a mis la "main à la pâte" en produisant des désinfectants pour les mains et des écrans faciaux pour les hôpitaux, tout comme Virgin Orbit qui s’est impliqué dans la lutte contre le coronavirus avec deux universités américaines en mettant au point un modèle de ventilateur qui pourrait être produit en masse pour répondre à la pandémie.
Cependant cela n’empêche pas les projets de continuer et notamment celui de la NASA qui, début décembre, vient de demander à des sociétés privées de se préparer à la fin et à la reprise de l’ISS.
Cette annonce confirme plus que jamais le délestage du Public vers le Privé, mais aussi une volonté affirmée, puisque la NASA se dit prête à aider au financement des projets de stations spatiales privées pour amorcer leur développement.
La fin de la Station spatiale internationale...
Anticipant après la future mise à la retraite de la Station spatiale internationale, prévue d'ici la fin de la décennie et occupée depuis juillet 2000 en permanence, la NASA a donc annoncé le jeudi 2 décembre 2021 avoir signé des contrats avec trois compagnies « pour les aider à développer des stations spatiales privées », à savoir : Blue Origin, Nanoracks et Northrop Grumman, qui se verront respectivement attribuer 130, 160 et 125,6 millions de dollars.
« Ces contrats aideront à assurer aux Etats-Unis une présence humaine continue en orbite basse », a déclaré lors d'une conférence de presse Phil McAlister, directeur des vols commerciaux pour la Nasa. « Le moindre arrêt serait dommageable ».
Ces financements font partie du programme de développement commercial LEO de la NASA. Ils sont tout à fait dans la droite ligne des programmes COTS et CCDev, décidés en 2004 en prévision de l'arrêt des navettes spatiales pour privatiser le ravitaillement de la Station spatiale internationale.
Ces stations pourront être utilisées par des chercheurs, des industriels, des agences et bien entendu des touristes (la station Starlab de Nanoracks et Lockheed Martin pourra accueillir un équipage de quatre personnes).
Elles ont aussi pour but de développer l'activité économique en orbite basse et d'ouvrir de nouveaux marchés dans l'espace.
Ce renouveau des stations spatiales était annoncé depuis quelques années sans qu’on y prête beaucoup d’importance. Or aujourd’hui c’est bien une réalité. Ceci marque une certaine fin, du moins en ce domaine, d’une coopération spatiale internationale quand on sait que les Russes et les Chinois sont en train de construire leurs propres stations dans l’espace.
C’est aussi un pas supplémentaire vers le commerce de l’espace et le développement du Tourisme Spatial, puisque quasiment toutes auront un espace pour les futurs touristes.
Enfin, c’est l’avant-dernière étape vers les hôtels spatiaux qui donneront une nouvelle dimension au tourisme spatial.
En attendant, voici les dernières nouvelles en matière de tourisme spatial...
« Ces contrats aideront à assurer aux Etats-Unis une présence humaine continue en orbite basse », a déclaré lors d'une conférence de presse Phil McAlister, directeur des vols commerciaux pour la Nasa. « Le moindre arrêt serait dommageable ».
Ces financements font partie du programme de développement commercial LEO de la NASA. Ils sont tout à fait dans la droite ligne des programmes COTS et CCDev, décidés en 2004 en prévision de l'arrêt des navettes spatiales pour privatiser le ravitaillement de la Station spatiale internationale.
Ces stations pourront être utilisées par des chercheurs, des industriels, des agences et bien entendu des touristes (la station Starlab de Nanoracks et Lockheed Martin pourra accueillir un équipage de quatre personnes).
Elles ont aussi pour but de développer l'activité économique en orbite basse et d'ouvrir de nouveaux marchés dans l'espace.
Ce renouveau des stations spatiales était annoncé depuis quelques années sans qu’on y prête beaucoup d’importance. Or aujourd’hui c’est bien une réalité. Ceci marque une certaine fin, du moins en ce domaine, d’une coopération spatiale internationale quand on sait que les Russes et les Chinois sont en train de construire leurs propres stations dans l’espace.
C’est aussi un pas supplémentaire vers le commerce de l’espace et le développement du Tourisme Spatial, puisque quasiment toutes auront un espace pour les futurs touristes.
Enfin, c’est l’avant-dernière étape vers les hôtels spatiaux qui donneront une nouvelle dimension au tourisme spatial.
En attendant, voici les dernières nouvelles en matière de tourisme spatial...
« Space 220 », le nouveau restaurant de Disney World, à Epcot (Floride)
« Expérience unique proposée par Disney World, le célèbre parc d’attractions situé à Epcot en Floride : manger dans l'espace, à 350 kilomètres au-dessus de la Terre.
L’établissement a accueilli ses premiers clients à la fin du mois de septembre, pour la célébration du 50e anniversaire de Walt Disney World. Désormais, il est ouvert chaque jour et tout pour le déjeuner ou le dîner.
Après être entré dans le Space 220, vous monterez à bord d'un ascenseur spatial et vous vous élèverez à 350 kilomètres au-dessus de la Terre en regardant Disney World et la Floride s'éloigner à vos pieds et la station spatiale Centauri apparaître au-dessus de vos têtes. »
Extraits du site Demotivateur
L’établissement a accueilli ses premiers clients à la fin du mois de septembre, pour la célébration du 50e anniversaire de Walt Disney World. Désormais, il est ouvert chaque jour et tout pour le déjeuner ou le dîner.
Après être entré dans le Space 220, vous monterez à bord d'un ascenseur spatial et vous vous élèverez à 350 kilomètres au-dessus de la Terre en regardant Disney World et la Floride s'éloigner à vos pieds et la station spatiale Centauri apparaître au-dessus de vos têtes. »
Extraits du site Demotivateur
Blue Origin et Sierra Space vont lancer des stations spatiales privées
« Bien que la Nasa et ses partenaires, dont l'ESA, aient décidé d'utiliser la Station spatiale internationale au moins jusqu'en 2030, l'utilité d'un complexe orbital n'est plus à démontrer - même s'il peut être critiquable.
Aux États-Unis, plusieurs projets de station spatiale privée ont été dévoilés et tous devraient bénéficier d'un financement de la Nasa pour amorcer leur développement.
Après Nanoracks et Lockheed Martin (projet Starlab), c'est au tour de Blue Origin et Sierra Space d'annoncer leur projet commun de station spatiale commerciale baptisée Orbital Reef.
Ces deux stations pourront être utilisées par des chercheurs, des industriels, des agences, voire des touristes. Elles ont aussi pour but de développer l'activité économique en orbite basse et d'ouvrir de nouveaux marchés dans l'espace. »
Lire la suite sur Futura Sciences
Aux États-Unis, plusieurs projets de station spatiale privée ont été dévoilés et tous devraient bénéficier d'un financement de la Nasa pour amorcer leur développement.
Après Nanoracks et Lockheed Martin (projet Starlab), c'est au tour de Blue Origin et Sierra Space d'annoncer leur projet commun de station spatiale commerciale baptisée Orbital Reef.
Ces deux stations pourront être utilisées par des chercheurs, des industriels, des agences, voire des touristes. Elles ont aussi pour but de développer l'activité économique en orbite basse et d'ouvrir de nouveaux marchés dans l'espace. »
Lire la suite sur Futura Sciences
La NASA soutiendra la station spatiale commerciale Blue Origin
« Suite à la nouvelle d’octobre selon laquelle la société de vols spatiaux Blue Origin de Jeff Bezos prévoyait de construire son propre station spatiale commerciale en orbite terrestre, la NASA a annoncé jeudi dernier qu’elle avait sélectionné le programme pour un financement par le biais d’un Accord sur le droit spatial pour développer davantage la conception de la station.
Le financement fait partie du programme de développement commercial LEO de la NASA. »
Lire la suite sur Marseille News
Le financement fait partie du programme de développement commercial LEO de la NASA. »
Lire la suite sur Marseille News
Espace : la Nasa a déjà trouvé un successeur à l'ISS
« La Station spatiale internationale doit prendre sa retraite d'ici la fin de la décennie. La Nasa s'est déjà approchée de plusieurs entreprises américaines pour la remplacer.
La Nasa anticipe déjà la future mise à la retraite de la Station spatiale internationale (ISS).
L'agence spatiale américaine a annoncé jeudi 2 décembre avoir signé des contrats avec trois compagnies pour les aider à développer des stations spatiales privées, un pas de plus vers la commercialisation de l'espace.
Les entreprises Blue Origin, Nanoracks, et Northrop Grumman se verront respectivement attribuer 130, 160 et 125,6 millions de dollars pour préparer la succession de l'ISS. "Nous nous associons avec les entreprises américaines pour développer des destinations spatiales que les gens pourront visiter, où ils pourront vivre et travailler", s'est félicité dans un communiqué le patron de la Nasa, Bill Nelson. »
Lire la suite sur RTL.fr
La Nasa anticipe déjà la future mise à la retraite de la Station spatiale internationale (ISS).
L'agence spatiale américaine a annoncé jeudi 2 décembre avoir signé des contrats avec trois compagnies pour les aider à développer des stations spatiales privées, un pas de plus vers la commercialisation de l'espace.
Les entreprises Blue Origin, Nanoracks, et Northrop Grumman se verront respectivement attribuer 130, 160 et 125,6 millions de dollars pour préparer la succession de l'ISS. "Nous nous associons avec les entreprises américaines pour développer des destinations spatiales que les gens pourront visiter, où ils pourront vivre et travailler", s'est félicité dans un communiqué le patron de la Nasa, Bill Nelson. »
Lire la suite sur RTL.fr
La NASA demande à des sociétés privées de se préparer à la fin de l'ISS
« Anticipant la future mise à la retraite de la Station spatiale internationale, prévue d'ici la fin de la décennie, la Nasa a annoncé jeudi avoir signé des contrats avec trois compagnies pour les aider à développer des stations spatiales privées, un pas de plus vers la commercialisation de l'espace.
Les trois entreprises sont Blue Origin, Nanoracks, et Northrop Grumman, qui se verront respectivement attribuer 130, 160 et 125,6 millions de dollars. La société Axiom Space avait elle déjà remporté l'année dernière un contrat similaire de 140 millions de dollars.
»
En lire davantage sur BFMTV.com
Les trois entreprises sont Blue Origin, Nanoracks, et Northrop Grumman, qui se verront respectivement attribuer 130, 160 et 125,6 millions de dollars. La société Axiom Space avait elle déjà remporté l'année dernière un contrat similaire de 140 millions de dollars.
»
En lire davantage sur BFMTV.com
SpaceX pourrait bientôt faire faillite, selon Elon Musk
« La situation financière de SpaceX est au bord du gouffre. Dans un mail envoyé à ses employés, Elon Musk admet que les problèmes de production rencontrés pourraient bien amener la firme à la faillite. Il demande à ces derniers de fournir tous les efforts possibles pour éviter le pire.
Starship, la nouvelle fusée de SpaceX, est en cours de production. Il s’agit d’une étape clé dans le développement de l’entreprise, puisque la fusée sera, selon les plans d’Elon Musk, celle qui transportera les premiers humains vers Mars.
Néanmoins, ce projet dantesque pourrait bien ne jamais voir le jour ».
Lire la suite sur Phonandroid.com
Starship, la nouvelle fusée de SpaceX, est en cours de production. Il s’agit d’une étape clé dans le développement de l’entreprise, puisque la fusée sera, selon les plans d’Elon Musk, celle qui transportera les premiers humains vers Mars.
Néanmoins, ce projet dantesque pourrait bien ne jamais voir le jour ».
Lire la suite sur Phonandroid.com
SpaceX est-elle vraiment au bord de la faillite ?
« Elon Musk a mobilisé en urgence les employés de SpaceX pour qu’ils viennent travailler pendant le week-end de Thanksgiving !
Cette mobilisation était demandée par un e-mail qui évoquait le risque pour la société de faire faillite si le rythme de production des moteurs Raptor du Starship n’était pas accéléré.
Sur cette base, certains ont cru devoir extrapoler que SpaceX faisait réellement faillite. Il n’en est rien, même si la situation de la société est tendue sur le plan technique ».
A lire sur le blog de Pierre Brisson sur Le Temps.ch
Cette mobilisation était demandée par un e-mail qui évoquait le risque pour la société de faire faillite si le rythme de production des moteurs Raptor du Starship n’était pas accéléré.
Sur cette base, certains ont cru devoir extrapoler que SpaceX faisait réellement faillite. Il n’en est rien, même si la situation de la société est tendue sur le plan technique ».
A lire sur le blog de Pierre Brisson sur Le Temps.ch
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.